« Même pour aller trois ou quatre jours à Barcelone, en sachant que le temps risquait de n’être pas clément, il me fut difficile de partir sans la revoir. Lors d’une matinée plutôt calme, elle vint vers moi pour me demander conseil, pour me montrer son travail, pour me proposer du thé. Ce désir de servir était-il inné ? C’était pour le moins une gentillesse qui dépassait la norme car rares étaient les stagiaires avant elle qui m’avaient porté une telle attention. De là à me faire des idées, à m’imaginer que. Nous avions reparlé des soirées à venir… Les occasions allaient se présenter de se voir en dehors du lieu de travail. Lui parler ? »
« On appelle ça le démon de midi. Ne surtout pas le combattre. » Stéphanie des Horts, Le Magazine des livres
« Entre émoi amoureux et sentiments confus – confusion des sentiments ? – La Stagiaire nous parle d'émotion, avec une voix s'adressant à tous. Une voix en écho du siècle, qui parle de désir, sans fausse pudeur ; une telle honnêteté est assez rare pour être savourée. » Nicolas Gary, Actualitté.com
« La morale de cette histoire serait la suivante: le cœur ne vieillit pas, mais il est pénible de loger un dieu dans des ruines. Avec la réserve qui le caractérise, Serge Safran sait qu’il n’y a pas de happy end à ce genre d’entreprise. Les prémices de l’amour ont leurs attraits. » Alfred Eibel, Valeurs actuelles