La lumière, la musique et les couleurs d'un paysage du Gers deviennent autant de prétextes à raconter la vie. Les lettres seront gersoises et comme dans une peinture, par touches, elles diront les sentiments parfois extrêmes inspirés par l'être aimé quand la distance s'étire d'un cœur à un pays.
« Le Gers a pris pour moi le nom d’amour. » De cette région, où il a été heureux, puis malheureux, avant d’y connaître un nouveau bonheur, Serge Safran écrit à une femme des lettres que la lumière, les couleurs rousses, les vols de tourterelles et les paysages d’aquarelle favorisent. Elles tiennent à la fois de la poésie d’autrefois et de la méditation sur le monde moderne. Cet alliage de chaud et de froid donne tout son charme à ce livre intime, où le lecteur a la chance d’être invité.
Jérôme Garcin, Le Nouvel Observateur