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De l’autre côté du Ladakh

Avec un cahier photo de Raphaël Gaillarde

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Dernier Tibet avant la Chine – depuis que le premier fut annexé manu militari par la RPC dès 1949 – Le Ladakh – minuscule région à l’extrême septentrion de l’Inde sur les contreforts de l’Himalaya – connaît depuis plusieurs années ce qu’il est convenu d’appeler une certaine « fortune » touristique. Quelques livres lui ont été consacrés : celui de Serge Safran ne vient ni sur leurs brisées ni, d’ailleurs, à leur encontre. Tant il est vrai que toute l’excellence de la littérature ne saurait épuiser les transcendantes géographies…
Peut-être tout voyageur lointain est-il en quête comme d’une enfance du monde, qui viendrait rédimer un obscur péché originel occidental (réel ou fictif, il importe peu). Palingénésie de bout du monde, sans doute la seule forme d’«exotisme » tolérable. Pour autant, il s’en faut de beaucoup que le récit de Serge Safran, qui a pour ambition avouée de mener « de l’autre côté du Ladakh », se perde en de fumeuses mystiques de prisunic. Une honnêteté dubitative l’en garde. Et puis ce voyage est avant tout fait de fatigues, de quelques risques encourus, de nourritures nouvelles, de rencontres fugitives ou plus durables, du froid, du chaud, des arbres, des rochers, des cours d’eau glacée descendus des Himalayas, des chörtens balisant le chemin, des travaux et des jours ladakhis – dont Serge Safran livre l’itinéraire et le compte rendu en une approche qui n’est pas sans évoquer, de Rimbaud, la Sensation, et de Joyce, les épiphanies. Claude Schmitt

 

« L’œil de Safran tranche dans l’écume des mythes et repousse la tentation de l’Orient-modèle avec son cortège de malheureux poncifs. » Guy Darol, Libération


« Le journal de bord de Safran, concession, sans exotisme folkloro-touristique, nous réapprend le plaisir de la méditation, assis en lotus, au bord de cours d’eau fréquentés par de sibyllines sirènes. » Patrice Delbourg, les Nouvelles littéraires


« Le livre de Safran, fébrile comme l’adolescence, est d’abord enchantement du langage, des mots au plus près du réel (extraordinaire document sur des régions toujours re-créées, jamais écoutées) mais aussi, éclatant dans la torpeur sans concessions des notes quotidiennes, « les suaves lueurs de l’aube où l’envie seule de pleurer d’amour », la solitude. » Hugo Marsan, Gai Pied


Informations supplémentaires

  • Editions: Éditions Vrac (épuisé)
  • Date de parution: 1er trimestre 1982